La plupart des Renault électriques profitent encore du bonus écologique en 2025, voici lesquelles

Vous êtes tentés par une Renault électrique au sein d’une gamme de plus en plus attrayante ? Bonne nouvelle, malgré un cadre réglementaire de plus en plus strict, la marque au losange parvient à maintenir une large partie de sa gamme électrique éligible au bonus écologique. De la petite citadine Renault 5 au Scénic E-Tech, en passant par le Kangoo, voici les modèles qui respectent les nouveaux critères.

Une gamme Renault presque entièrement éligible

Depuis son instauration en 2007, le bonus écologique a connu de nombreuses révisions, restreignant progressivement ses bénéficiaires. Désormais, seuls les véhicules électriques ou à hydrogène, dont le prix hors options ne dépasse pas 47 000 € et le poids maximal est de 2,4 tonnes, peuvent prétendre à cette aide. Depuis décembre 2023, un score environnemental favorisant les modèles produits en Europe est également pris en compte, une aubaine pour Renault qui fabrique ses véhicules électriques principalement en France.

La nouvelle Renault 5 E-Tech coche toutes les cases. Produite à Douai, cette citadine respectera sans difficulté les critères imposés. Il en va de même pour la future Renault 4, assemblée à Maubeuge, et le Kangoo E-Tech, dont toutes les versions sont compatibles avec le bonus.

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La Mégane et le Scénic E-Tech complètent cette offre, grâce à une astuce réglementaire : leurs finitions haut de gamme sont présentées comme des options, leur permettant de dépasser le seuil des 47 000 € tout en restant éligibles. Une stratégie initiée par Tesla, que Renault a su adopter avec succès.

Il en manque quand même quelques-unes à l’appel

Malgré ce tableau globalement favorable, certains modèles du groupe Renault ne peuvent plus bénéficier du bonus. Les utilitaires électriques, par exemple, sont exclus depuis une révision du dispositif validée fin 2023. Cette décision affecte également les quadricycles électriques, comme le Mobilize Duo, dont le prix dépasse celui de son concurrent, la Citroën Ami, sans l’aide financière de 900 € autrefois accordée.

La Dacia Spring, fabriquée en Chine, est une autre victime des nouveaux critères. Privée de bonus écologique en raison de son origine extra-européenne, elle a vu sa compétitivité sérieusement réduite. Même le lancement d’une variante d’entrée de gamme minimaliste ne semble pas suffire à relancer les ventes de ce modèle pourtant populaire.

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Auteur/autrice

  • Stéphanie

    Stéphanie aime enquêter et écrire sur tous les sujets touchant à l'innovation et à ses impacts sur la société. Après des premières armes dans les médias Tech, elle a basculé naturellement vers l'électromobilité.

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