Le coup de la semaine : Stellantis s’allie avec BYD pour vendre ces deux modèles en-dessous de 20 000 euros

Selon nos confrères de L‘Argus, le groupe Stellantis prépare une offensive sur le segment des électriques ultra-abordables.

Les futures versions « petite batterie » de la Citroën ë-C3 et de la Fiat Grande Panda s’équiperont de cellules LFP fournies par BYD, selon les informations rapportées par L’Argus. Objectif : proposer ces modèles sous la barre des 20 000 € dès mi-2025, malgré une autonomie réduite.

De Svolt à BYD, ou le pari du low cost

Actuellement, les deux citadines utilisent des batteries 44 kWh de Svolt (filiale de Great Wall), offrant 320 km d’autonomie (WLTP) pour des tarifs démarrant à 23 300 € (ë-C3) et 24 900 € (Grande Panda). Avec BYD, Stellantis passe à des packs de 30 à 35 kWh, limitant l’autonomie à 200-250 km. En contrepartie, le prix chuterait de 15 à 20 %, selon des sources internes.

Autonomie réduite et prix cassé, un compromis

  • Batterie : LFP BYD, technologie moins coûteuse que le NMC
  • Motorisation : Conservée à 113 ch, mais gestion logicielle ajustée
  • Équipements : Minimalistes (radio manuelle, absence de régulateur, etc.), similaires aux entrées de gamme actuelles
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Une stratégie risquée, mais assumée : « Le public visé priorise le prix et l’usage urbain. 200 km suffisent pour 90 % des trajets quotidiens », confie un ingénieur du groupe sous couvert d’anonymat.

Une concurrence fratricide chez Stellantis

En abaissant ses tarifs, Stellantis devra gérer une concurrence interne :

  • Leapmotor T03 (acquis via un partenariat) : déjà vendue 19 500 € avec 280 km d’autonomie
  • Dacia Spring : 16 900 € pour 230 km (version 45 ch), malgré des finitions rudimentaires

S’y ajouteront les futures Renault Twingo E-Tech (2026) et Volkswagen ID.1 (2027), annoncées autour de 20 000 €.

Calendrier et enjeux

  • Citroën ë-C3 : lancement prévu mi-2025
  • Fiat Grande Panda : fin 2025
  • Défis : convaincre malgré une autonomie inférieure à celle de la Dacia Spring, et contrer la méfiance envers les batteries « low cost ».

Avec cette manœuvre, Stellantis tente de devancer ses rivales européennes tout en contenant l’offensive chinoise. Reste à voir si le marché suivra.

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Source : L’Argus

Auteur/autrice

  • Nadia

    Nadia aime la voiture et a même la réputation d'avoir un bon "coup de volant", comme on dit sur les circuits. Est passée à l'électrique quand elle a compris qu'elle pouvait fumer les thermiques d'une simple pichenette sur la pédale droite.

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