À la suite d’une réduction de prix sans précédent, le constructeur automobile japonais Toyota envisage de renommer son SUV électrique bZ4X pour offrir une appellation plus attrayante au grand public.
Longtemps leader dans technologies hybrides et à hydrogène, Toyota a finalement pris du retard dans l’aventure de l’électrique à 100 %. Ce n’est que récemment que le fabricant a amorcé un virage significatif, répondant aux transformations rapides du marché mondial. Avec l’essor considérable des voitures électriques en Chine et le renforcement des règles environnementales en Europe, ce changement a été prompt.
Dans ce contexte, Toyota a initié le projet “Area 35” visant à moderniser ses chaînes de production pour tendre vers une capacité de 3,5 millions de véhicules électriques par an d’ici 2030. Le groupe mise également sur des technologies de batteries innovantes, incluant les batteries à électrolyte solide, en suivant une stratégie similaire à celle de son concurrent Honda, tout en développant une nouvelle plateforme électrique qui promet d’abaisser les coûts de production par rapport à la plateforme actuelle e-TNGA. Bien que ces développements s’inscrivent dans une perspective de moyen à long terme, Toyota a d’ores et déjà pris des mesures pour initier sa transition vers l’électrique avec une baisse de prix significative du bZ4X, son seul modèle électrique à être vendu en Europe.
Le Toyota bZ4X électrique est désormais moins cher que son équivalent thermique
Le Toyota bZ4X est désormais disponible à partir de 34 900 €, ce qui le positionne comme le SUV électrique le plus compétitif du segment D sur le marché européen. Ce tarif est également bien en dessous de celui de son équivalent thermique, le Toyota RAV4, qui débute à 39 750 €. Le bZ4X brille par ses spécificités techniques. Avec ses 4,69 mètres de long, il est doté d’une batterie de 71,4 kWh, offrant une autonomie maximale de 513 km selon le cycle WLTP. Ces performances positionnent le SUV de Toyota en concurrence directe avec des modèles comme le Leapmotor C10, tout en proposant un rapport qualité-prix supérieur.
Un nouveau nom pour booster les ventes ?
Toutefois, au-delà des ajustements tarifaires, Toyota envisage une modification de la nomenclature de sa gamme électrique, selon Motor Illustrated, et le bZ4X pourrait être le premier à recevoir un nouveau nom pour les versions futures. Cette information a été confirmée par Patrick Ryan, le directeur régional de Toyota Canada pour le Québec et les provinces atlantiques.
Une telle démarche pourrait signifier l’abandon définitif de la nomenclature exclusive à la gamme électrique de Toyota, qui ne semble pas avoir bien captivé le public. Rappelons que le sigle bZ signifie “beyond Zero”, utilisé pour désigner les modèles électriques du fabricant. Le chiffre 4 indique la catégorie du véhicule (ici, le segment D), tandis que le X fait référence à son design de SUV.
Bien que ce système ait été appliqué en Chine pour des véhicules comme les bZ3, bZ3X ou bZ3C, le constructeur semble opter pour une approche différente pour ses lancements les plus récents. Par exemple, le tout nouveau Urban Cruiser aurait pu être étiqueté bZ2X à l’origine, une option finalement écartée, probablement en raison des retours d’expérience mitigés concernant le bZ4X.