Xiaomi, entreprise connue auparavant pour ses smartphones et objets connectés, a fait en 2024 une entrée remarquée dans l’industrie des véhicules électriques, atteignant des résultats de vente surprenants.
C’était vraiment la surprise de 2024, sur laquelle pas grand monde n’aurait parié ! L’année dernière, la marque a réussi à dépasser des géants comme GM et Ford, indiquant une montée en puissance sur un segment de marché en pleine expansion. Au cours de l’année 2024, Xiaomi a rapporté des chiffres de ventes de 130 000 véhicules électriques. C’est une performance qui marque une étape significative pour l’entreprise, particulièrement dans un contexte où la concurrence est féroce. Avec une stratégie axée sur l’innovation, Xiaomi parvient à séduire un large public, allant des jeunes professionnels aux familles cherchant des alternatives écologiques à la mobilité.
Une progression fulgurante pour la première berline électrique de xiaomi
Xiaomi continue d’affoler les compteurs avec sa su7. Après un lancement réussi, le constructeur chinois enchaîne les records de livraisons et revoit déjà ses objectifs pour 2025. Son premier modèle électrique s’est rapidement imposé sur le marché et sa trajectoire semble loin de s’essouffler. Commercialisée depuis moins d’un an, la su7 s’est écoulée bien au-delà des prévisions initiales. alors que xiaomi visait 60 000 unités pour 2024, ce chiffre a été largement dépassé avec plus de 130 000 livraisons enregistrées en fin d’année. en novembre, la 100 000ᵉ su7 a été remise à son propriétaire, et en seulement quelques mois supplémentaires, le cap des 200 000 exemplaires livrés a été franchi. aujourd’hui, elle s’impose comme la berline électrique la plus vendue en chine.
Le succès de Xiaomi ne repose pourtant pour le moment que sur un seul et unique modèle, la déjà mythique SU7, et sa déclinaison ultra-sportive, la SU7 Ultra, en attendant sa déclinaison en SUV. La recette du succès ? L’entreprise n’a pas hésité à intégrer des technologies de pointe, telles que des systèmes d’assistance à la conduite et des interfaces utilisateur intuitives, qui facilitent l’utilisation quotidienne. Ces caractéristiques répondent à une demande croissante pour des véhicules intelligents et connectés.
Fort de ce succès, Xiaomi ne compte pas s’arrêter là. initialement, le constructeur tablait sur 300 000 livraisons pour 2025. mais avec la mise en service d’une seconde usine à pékin et l’introduction d’un nouveau modèle, le crossover yu7, les ambitions ont été revues à la hausse. désormais, l’objectif est fixé à 350 000 unités sur le marché chinois. Rappelons que jusqu’à présent, Xiaomi a toujours dépassé ses prévisions. avec plus de 20 000 su7 vendues chaque mois, le modèle pourrait à lui seul dépasser les 250 000 unités sur l’année. l’arrivée du yu7 viendra s’ajouter à ce volume, sans pour autant cannibaliser les ventes de la berline, grâce à une capacité de production accrue.
Ver l’élargissement de l’infrastructure de recharge
Pour soutenir la croissance de ses ventes, Xiaomi prévoit de développer un réseau de stations de recharge dans plusieurs régions. Cela devrait faciliter l’accès à la recharge, un aspect souvent cité comme un obstacle à l’adoption des véhicules électriques. En augmentant cette infrastructure, l’entreprise vise non seulement à rassurer les futurs acheteurs mais aussi à renforcer la position de ses véhicules sur le marché. Si cette dynamique se poursuit, xiaomi pourrait atteindre le demi-million de ventes dès 2026. l’étape suivante sera l’exportation vers de nouveaux marchés et l’objectif du million d’unités vendues. à long terme, l’ambition est claire : s’imposer comme l’un des cinq plus grands constructeurs automobiles mondiaux. reste à voir comment xiaomi adaptera sa stratégie pour conquérir l’international, un défi d’envergure face à des acteurs déjà bien établis.
Il va falloir compter avec ce nouvel acteur de la voiture électrique, qui n’a vraisemblablement plus rien d’un débutant, alors qu’il s’est seulement concentré sur son marché domestique, la Chine.
Un déploiement dans d’autres pays et sur d’autres continents, notamment en Europe, pourrait faire très mal…