Passer une nuit à -26 °C dans une Tesla Model 3 : une expérience réussie !
Un propriétaire canadien de Tesla Model 3 a testé les limites de sa voiture électrique face à des températures extrêmes. Dans un environnement glacial où le thermomètre affichait -26 °C, il a laissé tourner son véhicule toute la nuit pour voir combien de temps il pouvait tenir avec la batterie. Le résultat est plutôt rassurant : après 12 heures, la voiture n’avait consommé que 37 % de sa charge initiale.
Une expérience grandeur nature par temps polaire
L’hiver au Canada peut être impitoyable, avec des températures qui descendent régulièrement sous les -30 °C. Pour simuler un scénario où un automobiliste serait coincé dans une tempête de neige, ce conducteur a mené son test dans des conditions proches du réel. Le 3 janvier, à 21h30, il démarre son expérience avec une batterie chargée à 66 % et une température extérieure de -19 °C, qui chute à -26 °C au fil de la nuit.
L’objectif : évaluer si l’on peut rester confortablement dans une Tesla en attendant une amélioration des conditions météo. Le propriétaire active les sièges chauffants à l’avant et règle le chauffage intérieur sur 20 °C.
Une expérience qui vient confirmer ce que nous expliquions déjà dans cette vidéo ci-dessous :
Une consommation maîtrisée
Dès la première heure, la voiture consomme 4 % de sa batterie. Pour agrémenter l’attente, il tente de regarder un film sur l’écran central. Cependant, en quittant l’habitacle, la voiture détecte son absence et interrompt la lecture, ce qui génère une perte de 3 % supplémentaires.
Au petit matin, après 12 heures passées dans ces conditions extrêmes, la Tesla affiche une charge restante de 29 %. Cela signifie que la voiture a consommé 37 % de la batterie, soit environ 3 % par heure.
Une solution rassurante en cas d’urgence
Cette expérience montre qu’une Tesla Model 3 peut maintenir un habitacle confortable même par grand froid. Avec une batterie initialement chargée à 66 %, la voiture aurait pu tenir plusieurs heures supplémentaires. Si ce type de situation venait à se produire dans la vraie vie, il resterait même suffisamment de batterie pour reprendre la route.
Toutefois, le résultat dépend fortement du niveau de charge initial. Avec une batterie moins pleine, l’autonomie aurait été bien moindre. Cela souligne l’importance de partir avec une batterie bien chargée, notamment en hiver. En résumé, camper dans sa voiture électrique par des températures extrêmes est non seulement possible, mais également relativement sûr si l’on prend quelques précautions.