L’opérateur de VTC Uber dévoile son objectif de déployer une flotte 100 % électrique d’ici 2030 à 2035.
Dans le monde, la plateforme VTC, opérant dans 70 pays, a déjà enregistré un total de 182 000 chauffeurs conduisant des véhicules entièrement électriques. Ce projet vise à anticiper l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique en Europe, prévue pour 2035, et repose sur une électrification intégrale de sa flotte, soutenue par divers partenariats stratégiques;
À l’approche de cette échéance, Uber a mobilisé des initiatives pour encourager ses chauffeurs à remplacer leurs voitures par des modèles électriques. Bien que les chauffeurs puissent encore utiliser des voitures hybrides ou hybrides rechargeables pour le moment, une transition vers une flotte 100 % électrique devra s’effectuer rapidement. Pour accompagner cette transition, Uber a signé un partenariat pluriannuel avec le constructeur de voitures électriques BYD, qui fournira 100 000 véhicules électriques à ses chauffeurs en Europe, puis en Amérique latine, avant d’étendre ce partenariat au Moyen-Orient, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Déjà 32 pays avec des flottes zéro émissions
Actuellement, Uber dispose de flottes à zéro émission dans 32 pays et plus de 200 villes, et cette part continue de se développer. Dans le cadre de son « plan pour la mobilité électrique », l’entreprise a aussi décidé d’investir 75 millions d’euros pour promouvoir l’électrification de ses flottes. Récemment, elle a débloqué 5 millions d’euros pour faciliter l’installation de bornes de recharge, en collaboration avec Chargemap et ChargeGuru, afin de proposer à ses chauffeurs un accès simplifié à des infrastructures de recharge.
Selon les estimations d’Uber, un chauffeur utilisant un véhicule électrique à Londres pourrait générer un chiffre d’affaires supérieur de 13 % par rapport à un véhicule traditionnel. En effet, les courses pro-environnementales sont davantage soutenues par Uber, qui n’hésite pas à réduire ses marges pour encourager ce type de transport. Ce choix pourrait également se traduire par des économies significatives pour les chauffeurs, qui réduiraient leurs coûts au kilomètre.